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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 22:15

 

http://www.mdcu.fr/upload/comics/covers/fr/img_comics_1734_deadpool-pulp.jpg

   Grand retour avec une critique de comics : Deadpool Pulp ! Grain de folie ou tas d’ennui ? Les deux mon Capichef !

   Un comics Deadpool sort en librairie ?! Je saute directement dans ma Texmobile (ma Nissan Micra) avec ma super partenaire (ma copine pour aller faire les soldes) et me rends directement chez mon indic’ qui, soit dit en passant, ferait mieux de ranger un peu son bordel (les étagères de Virgin Megastore). Dois-je vraiment vous dire qui est Deadpool ? Je ne crois pas que ce "héros", actuellement au summum de sa popularité, vous soit inconnu. Si c’est le cas je vous conseille de rattraper votre retard pour ne pas ralentir le groupe, merci … C’est fait ? Continuons donc ! Un comics Deadpool soit, mais un comics Deadpool alternatif ! Pas de problème pour moi qui suis friand de ce genre de trame. Donc que fais-je ? Et bien je l’achète les yeux fermés (quitte à me prendre le rayon « livres pour enfants » en pleine poire et d’estropier deux ou trois gamins qui le méritaient sûrement d’ailleurs). Malheur à celui qui se fie au nom d’un auteur pour juger une œuvre (ça me rappelle le homard d’un certain Salvador Dali pour ceux qui connaissent) !


http://www.bobkessel.com/wordpress/wp-content/uploads/2011/02/pulp-covers3.jpgQuelques couvertures de magazines Pulp d'époque.

 

    Pour commencer, il faut que je vous introduise… en vocabulaire ! Le terme « Pulp » désignait à son origine des magazines à bas prix qui inondait le marché des années 20 aux années 50. Le genre Pulp désigne le type d’histoire que l’on pouvait trouver dans ces magasines : des fictions d’héroïsme, d’aventure, d’exotisme, etc. Pour résumer, le genre Pulp est le parent le plus proche des nos comics en terme de fréquence de parution et de contenu (des histoires de détectives, de super-héros, etc.). Parmi les icones du Pulp, les plus connus que nous pouvons citer sont Tarzan, Zorro, Conan le Barbare, Flash Gordon, Ka-Zar ou encore… Bond, James Bond. Voilà de quoi vous situer dans le style, et si ça ne suffit pas regardez Pulp Fiction ou les Indiana Jones vous comprendrez mieux. Le Pulp se qualifiait aussi par un manque cruel de scénario, ce qui fait d’ailleurs beaucoup penser aux premiers comics… et à celui dont nous parlons ici. Comme j’ai beaucoup de mal à résumer sans spoiler, je vais emprunter les mots d’un autre :

    « La version "pulp" du plus fou et dangereux des héros Marvel : Deadpool ! Nous sommes en pleine Guerre Froide et Deadpool est un agent de la C.I.A.complètement cinglé, schizophrène et assailli par les fantômes de son passé ! Un sacré programme en perspective !» (Résumé du planning de parution du mois de janvier 2012 sur www.marvel-world.com)

 

Marvel-World.com cd'e(cliquez pour voir le planning de parution Marvel-World.com et découvrir ce site génial par la même occasion)


    Ca fait rêver, non ?! Et bien non ! Qu’est-ce qui vous vient à l’esprit quand je vous parle de Deadpool ? Moi je dirai la folie mêlée à l’humour noir. Et bien vous ne trouverez ni l’un ni l’autre dans ce comics, vous êtes prévenus. Dans la lignée de Marvel Noir, Deadpool Pulp transpose notre personnage dans le passé, non dans les années 30 mais dans les années 50. La guerre froide est lancée, les opérations secrètes sont légion… et tout l’humour disparait. Je suis d’accord qu’il s’agit d’un comics plus sérieux, mais m%$§e, c’est Deadpool ! Le genre Pulp devrait coller à merveille : on s’imagine toutes les folies possibles, un film de Tarantino en BD avec des couleurs vives et du non sens. Ici, on gomme tout ce qui fait Deadpool et ça, je n’aime pas. Le personnage n’a pas de pouvoir ? C’est pas grave, ça n’a jamais été ça sont originalité. Franchement, sur près de 100 pages d’histoire, il y a peut être 6 pages où les personnalités multiples s’expriment et pas de manière drôle ! Le personnage de Deadpool lui-même fait davantage preuve d’impertinence que d’humour véritable. En fin de compte, Deadpool devient juste un soldat qui aime tuer. Il baigne même dans le romantisme et la poésie à un moment.

 

DEadpool-Iron-fist.png

Un petit air de famille non ?!


   Les personnages de l’univers de Deadpool sont présents, et assez bien utilisés je trouve, gardant des liens assez pertinents avec le protagoniste. Le costume du personnage varie peu mais assez pour qu’on ait envie de le scruter malgré une trop grande ressemblance avec celui d’Iron Fist à mon goût. D’autre part, on nous livre des origines de la folie de Deadpool transposées dans le contexte de la Seconde Guerre Mondiale qui sont assez sympathiques, il faut le reconnaître. Sympathiques ? Oui mais sans plus. L’histoire est d’une banalité à l’épreuve des balles. Ce bon J. Edgar Hoover, présent dans l’histoire de manière assez logique pour ceux qui connaissent son histoire (sinon courrez voir J. Edgar au cinéma), dit d’ailleurs dès les premières pages : « On n’a vraiment pas besoin d’un agent dissident qui vole une foutue valise nucléaire ! On dirait le scénario d’un mauvais polar ». Tu l’as dis Hoovy ! La déception est d’autant plus grande qu’on s’attendrait à mieux venant d’artistes comme Mike Benson et Adam Glass, habitués au personnage. Je donnerai donc à ce comics la note de 5/10 avec, comme seuls critères pour accorder la moyenne, la qualité de la « mise en scène » et l’originalité. Le genre s’y prêtais mais, on a beau taper dessus, on n’arrive pas à décoller le Pulp du fond ! (de quoi ma blague est m$%@que ?! XD).

    Pour résumer le tout j’utiliserai les mots de Outlaw version Pulp : « Tu me faisais tellement rire, Wade, que t’est-il arrivé ? Quand es-tu devenu un tel rabat-joie ? ». Bah oui Wade, tu nous faisais tellement rire… 


DEadpool-pulp.png

Quelques planches choisies : Deadpool en séances d'interrogatoire, d'extermination et de... vengeance !

 

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 16:16

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/thumb/8/87/The_Boys_-1.jpg/250px-The_Boys_-1.jpg

 

   Je vous vois déjà venir sur vous grands poneys : "Encore Garth Ennis ?" Bah oui ! Mais je crois qu'il faut que je m'explique : pour moi Garth Ennis est ce qu'on peut appeler un auteur de comics alternatif. Alors que le genre super-héroïque est rassurant, quasiment assuré, Garth Ennis est un performer ! Il passe les frontières, bouleverse les normes. La preuve étant que The Punisher reste un des héros les plus appréciés alors qu'il évolue dans un univers d'encapés et de mecs en collants. Et questions encapés, The Boys fait la part des choses. 

   Dessiné de main de maître par Darick Robertson (Tranmetropolitan, Wolverine, Spider-Man et plein d'autres séries à succès), The Boys n'est pas une histoire DC ou Marvel et c'est très important de la savoir à la base. Petit spitch : 

   The Boys est une série hors normes (je l'ai dis plus haut) : ici les super-héros pullulent et gouvernent quasiment le monde. Leur popularité semble sans faille mais derrière le masque se cachent souvent de vrais enfoirés. Hughie en fait l'expérience traumatisante : sa petite-amie se fait percuter de plein fouet par un super-méchant jeté par un des 7 super-héros les plus populaires du monde (une sorte de Vengeur si vous voulez). La pauvre est littéralement broyée et Hughie se retrouve avec ses deux bras sans rien au bout (une scène qui ma fait penser à un film où il faut aller sauver un soldat qui s'appelle Ryan d'ailleurs lol). Traumatisé par l'événement, un énigmatique personnage travaillant pour la CIA aux airs de Franck Castle, Butcher, prend contact avec lui et tente de le recruter pour une mission spéciale : poutrer du super-héros ou au moins les maintenir dans le droit chemin en les punissant pour leurs excés. J'aimerai en dire plus mais c'est difficile sans spoiler un minimum. 

 

http://download.gameblog.fr/images/blogs/7428/48627.jpg

Hughie, main dans la main avec Robin... ou ce qu'il en reste !


   Ce que je peux ajouter : l'équipe est composée d'un Français complètement taré (genre Looping dans L'Agence Tous Risques), un grand black qu'on appelle la Crème (il est gentil mais sait y faire avec ses poings), la Fille dont on ne sait rien sauf qu'elle fait preuve d'une brutalité surprenante malgrè son physique de gamine, Butcher, le chef, qui est tellement sympa avec notre nouvelle recrue que cela semble presque suspect (on apprendra par la suite qu'il a beaucoup en commun avec Castle, en plus de son physique). 

 

The-Boys.png

Petit tronchebinoscope des héros de The Boys 


   Vous ne vous appercevez pas ? Je peux pas vous en vouloir c'est pas flagrant sur ces images. Alors je vais vous aider :

http://www.bleedingcool.com/wp-content/uploads//2010/07/hughie_pegg-570x318.jpg

"Wee Hughie" / Simon Pegg  


   Et oui, Robertson s'est inspiré du faciès de Simon Pegg, alors obscure acteur d'une série anglaise portant le nom de Spaced (Les Allumés), pour dessiner le héros de The Boys. A l'époque, on imagine bien que Robertson pensait que cela aller passer inaperçu, Simon Pegg n'étant pas destiné à percer. Hors une invasion de zombies dans le quartier de Crouch End change la donne (Shaun of The Dead). Grillé Robbie ! Simon Pegg, fan de comics et de Garth Ennis, aura d'ailleurs l'immense privilège d'écrire la préface de The Boys Tome 1. J'ai failli oublier quelqu'un : 

 

Terreur-.-Nique.png

Un chien...dressé ! 

   Pas de panique, il s'agit d'un autre chien qui subira les foudres de Terreur, le chien de Butcher. Ce chien est pour ainsi dire le sixième membre de l'équipe, et surtout un élément comique indétrônable ! 

   Concernant ma critique, je ne vais pas revenir sur ce qui constitue la base des histoire de Garth Ennis : une violence démesurée et gratuite, la dépravation morale et l"humour noir. Si vous ne comprenez pas il faut lire mes autres articles sur Ennis (Crossed et The Punisher Omnibus). Ici, Garth Ennis soulève un élément important et inexploité dans les comics : les super-héros nous protègent de tout, mais qui nous protège des super-héros ? Réponse : The Boys ! Il s'avère assez jubilatoire de voir à quel point Ennis fait une amalgame entre les travers de ceux qui nous dirigent et les travers de ceux qui nous protègent. Il est même fait mention à Bill Clinton à un moment où le plus grand des super-héros réclame une ...gâterie (non je n'utiliserai pas ce terme qui désigne un ustensile servant à fumer du tabac). Les super-héros sont de vrais pourritures utilisant leurs pouvoirs pour se permettre des choses atroces. Dans le premier tome, il ya une scène dans un bordel qui est vraiment choquante à ce niveau.

   Les supers sont des stars avant tout ! Ils ne veulent que l'argent que leur procure leur part des produits dérivés et surtout s'adonner aux plaisirs les plus pervers. Et les gouvernants dans tout ça ? Que feriez-vous si un mec capable de vous broyer avec sa langue devait être puni ? Et bien vous feriez comme eux : vous la fermeriez et vous laisseriez faire OU vous chargeriez quelqu'un de compétent, quelqu'un qui a fait ses preuves de résoudre cette m#@%$e ! 

   Une fois de plus, Garth Ennis s'avère être un provocateur : détournant le genre super-héroïque, sacrifiant nos icônes au nom d'une théorie du pouvoir, qu'il faut avouer vraisemblable, il met le souk dans nos acquis...et ça j'aime ! Note : 9/10

 

http://i37.servimg.com/u/f37/14/87/00/11/the_bo11.jpgThe-Boys---T01---Page-083.jpgThe-Boys---T01---Page-122.jpg

Le Français pète un cable, les jeunes teignes prennent du bon temps et Bucher en tête à tête

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15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 20:30


http://www.bd-sanctuary.com/couvertures/big/wanted-comics-volume-1-simple-17993.jpg

 

   Avez-vous aimé le film Wanted (pas celui avec Renaud, celui avec Angelina Jolie beaucoup plus…jolie du coup) ? Moi j’ai adoré ! Mais concernant le comics…oubliez le film voulez-vous ? Parce que, à part les 10 premières pages peut-être, vous vous retrouvez dans une histoire toute différente.


http://www.scifi-universe.com/upload/galeries/planches_bd/17440/wanted_comics_del_c1.jpg

Le "papa" de Wesley est un homme...qui sait profiter de la vie.


   « Bordel à queue ! » (Citation), Mark Millar nous livre ici l’un des chefs d’œuvre que vous pourrez trouver chez Delcourt en France. Par où commencer ? Je ne sais pas ! J’ai commencé à écrire cet article comme un comparatif entre le film et le comics mais ce serait comme comparer un fer à repasser et un sèche linge ! Alors j’ai tout effacé, recommencé et ça donne ce qui va suivre. Comment annoncer ce chef d’œuvre ? En citant ce qui est écrit derrière ça me semble bien.

   « Créé par Mark Millar (Ultimates, Superman : Red Son) et J.G. Jones (Marvel Boy, Wonder Woman, 52), Wanted a toute la délicatesse d’un coup de pied en pleine face. Le réalisme cru des personnages, la qualité des dialogues percutants et le parti pris de l’action, faisaient de Wanted un récit idéalement destiné à une adaptation sur grand écran. […] » (Wanted, quatrième de couverture)

   Bon bien sûr j’ai une édition postérieure à la sortie du film donc il y a bien entendu un coup de com’ la dessus…mais c’est peut être pas une super idée ! Topo rapide : les premières pages collent mais ensuite on passe dans un univers tout autre. Tous les super-héros ont été exterminés et même le souvenir de leur existence a été anéanti ; les super-méchants ont le pouvoir et dirigent le monde dans l’ombre (on se demande d’ailleurs comment ils font pour rester dans l’ombre). En parallèle, Wesley Gibson, minable toutes catégories, découvre que son père, un super criminel au nom fort sympathique - Le Killer - est mort. Il doit alors prendre le rôle de celui-ci à la tête d’une société de super-vilains. On est loin d’une idée de confrérie qui tue pour le bien commun avec à sa tête Morgan Freeman (donc Dieu lui-même d’un sens XD). Non, Wanted est une œuvre hors du commun où l’on ose tous les écarts (meurtres gratuits, viols, etc.). Le Wesley de Millar est d’ailleurs tout simplement infecte à certains abords, devenant le super-méchant qu'on veut qu'il soit. Les personnages de l’histoire sont hauts en couleurs, dignes de DC comics ou de Marvel. On appréciera aussi les inspiration pour les personnages avec certains qui ressemblent beaucoup à des salops notoires (Crâne Rouge, Gueule d’Argile, Mr. Freeze, etc.) mais en beaucoup plus trash. Le personnage d’Angelina Jolie ressemble cependant davantage à Halle Berry en Catwoman qu’à Tomb Raider. Vous en dire plus serait vous spoiler mais sachez que Wanted est vraiment un comics de super-méchants avec les pouvoirs et autres gadgets qui vont avec. Les dessins sont sublimes, la narration aussi et la postface de Millar est très importante pour comprendre la naissance de Wanted : Millar nous révèle qu’en fait, l’idée de base était une blague que son frère lui avait fait quand il était môme ! Si ça ce n’est pas un frérot sympathique qui vous fait connaître le succès je sais pas ce que c’est ! ^^ J'attribue à ce comics la note de 9/10 parcequ'il est tout simplement génial et hors normes !


http://www.laloutremasquee.com/wp-content/uploads/2011/07/wanted-comic1.jpg

Des personnages très éloignés de leurs versions cinématographiques...quand elles existent !


   P.S. : Pour ceux qui ont eu le demi-plaisir de jouer à Wanted sur console, le costume utilisé est directement inspiré de celui du comics (si vous trouvez le jeu à moins de 20€ il vaut le coup, sinon faut être fan).

 

http://www.bdtheque.com/repupload/G/G_7576_02.JPGhttp://www.coinbd.com/series-bd/wanted-delcourt/wanted/images/planche/20080713181245_t0.jpghttp://www.lartenbulles-librairie-bd.fr/wp-content/gallery/comics-vs-cine/wanted-comic3.jpg

 

Quelques planches choisies : la vie de m$@#e de Wesley, le diner de Mister Rictus et la bande de super-vilains aux ordres de ce dernier

 

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 21:52


http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/3/3/8/9782809412833.jpg

 

   Encore des zombies ? Et oui, c'est la tendance du moment et je n'y déroge pas moi-même. Le style me plaît, vous l'aurez compris, et offre un éventail d'intrigues. Aujourd'hui, un zombie bien différent des autres : Simon Garth (déjà il a un nom c'est pas commun pour un zombie).

http://www.marvunapp.com/Appendix2/zombiegarth9.jpgSimon Garth dans sa première aventure

   En 1953 naquit Simon Garth dans les pages de la revue Menace chez Atlas Comics (l'ancêtre de Marvel Comics). Ce personnage fut créé par Stan Lee avant Les Quatre Fantstiques et Spider-Man. Simon Garth, grand ponte de l'Industrie du café et ancien héros de guerre devient un zombie à cause d'un rituel vaudou. Inutil de vous préciser qu'à cette époque, Simon Garth vit à la Nouvelle-Oléans. Une fois transformé, il est manipulé à l'aide de l'Amulette de Damballah... Attendez, bah oui c'est ça ! Un amulette semblable  à celle qui transfert l'âme de Charles Lee Ray dans le corps de plastique Made in China de Chucky ! L'amulette de Damballah mise autour du cou du Zombie (nom qu'il portera désormais), celui qui détient sa jumelle le contrôle. Autant vous dire que l'amulette passe de mains en mains car il arrive quelques malheurs à ses propriétaires quand le Zombie arrive à échapper au contrôle (avec de l'aide souvent). L'objectif de Simon quand il est libre est de retourner dans sa tombe pour vivre le repos. 

http://www.onu.edu/system/files/images/art/Kyle_Hotz_reception_low1.jpg

Kyle Hotz (à droite)

   Plus de 30 ans aprés, Kyle Hotz réinvente le personnage, qui s'avère bien loin du Simon Garth d'origine, hormis pour l'idée de base : "Simon a été transformé en monstre mais, malgré cela, son coeur reste celui d'un vrai héros". Ne vous attendez pas à voir un zombie agir comme un humain de base, non du tout : Simon Garth est animé par un genre de mémoire sentimentale, un écho d'humanité qui le pousse à faire le bien mais il demeure un monstre d'une brutalité inouie. Idée originale, il va sans dire ! Dans cette histoire, le Zombie est pris à la fois dans une intrigue des plus barbares où des monstruosités humaines s'adonnent au cannibalisme, à l'inceste et autres réjouissances et en même temps à une épidémie zombifique. le Zombie cherche à sauver une femme et sa fille, ce qui semble être le leitmotiv du personnage. L'ambiance est proche de celle d'un Punisher et frôle même celle de Crossed à certains moments, autant vous dire que c'est festif. 

   L'univers zombifique est bien restauré avec tout le gore que cela implique. Applaudissons d'ailleurs la performance de Kyle Hotz qui manie à la fois la plume et le crayon pour nous livrer un comics sortis de son seul esprit (un peu tordu on peut dire). En fin de compte, il est intéressant de lire une oeuvre où ceux qui luttent contre les zombies ne doivent leur salut... qu'à un zombie ! Le lui attribue la note de 8/10 pour l'originalité et la réinvention du personnage libéré de son amulette mais pas de sa malédiction.

 

http://img440.imageshack.us/img440/4829/simonshotgd3.jpgQuelques planches du comics (cliquez sur l'image pour agrandir)

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 18:50

  http://2.bp.blogspot.com/_MsAlYewfMUI/TQET_EmeROI/AAAAAAAAC4Q/i3RGJ8Tw49k/s1600/marvel-omnibus_punisher.jpg

   Tous en Omnibus ! The Punisher a débarqué au format dictionnaire ! Alors oui, il faut avouer, c'est très très cher : 75 € ! Ça élimine déjà la clientèle des néophytes du monde Marvel (quoique pour commencer c'est idéal). Mais cela vaut-il vraiment ce prix ? En 3 mots et une ponctuation : Oh que oui !

   Il y a en ces pages tout l'univers du justicier au crâne blanc. 1136 pages de bonheur qui regroupent les 8 albums 100% Marvel parus chez nous c'est-à-dire ceux écris par Garth Ennis ce qui explique pourquoi le tome 5 en est exclu. 1136 pages qui jonglent entre "drame humain et [...] comédie noire" [selon Jimmy Palmiotti dans la préface]. Petite description de cette bible pour fans de comics. 

    S'il n'est pas le créateur de The Punisher, Garth Ennis (Hellblazer, Preacher, The Boyz) est surement celui qui a fait la popularité du sombre "héros" (et non pas du sombrero) et se sont ses histoires qui trônent ici. Il est ici accompagné, pour la plupart des histoires, de son dessinateur fétiche, et néanmoins ami, Steve Dillon qui continue encore aujourd'hui de travailler sur Punisher MAX. Je ne saurai me passer de faire l'éloge de ces deux artistes et divinités du monde des comics mais le sujet n'est pas là (plus tard peut être).

   Le Punisher y rencontre les ennemis qui ont fais sa légende. Petit florilège : Ma Gnucci (dont le personnage a été honteusement remplacé par celui interprété par John Travolta au cinéma), le Russe, Kreigkopf et son ennemis juré...l'ensemble des ordures qui poluent les rues de Punisher City ! Parce que c'est sa ville, c'est son combat et c'est leur raclée. Nous rencontrons aussi des figures illustres du panthéon marvelien à savoir Wolverine qui doit faire dans la demi-mesure (vous comprendrez en lisant), Dardevil, Spiderman, etc. Vous avez peur de vous confronter au Punisher ? Vous avez peur de vous ennuyer entre deux meurtres sanglant ? Garth et Steve ont pensé a vous. Bien plus qu'une simple vendetta contre...un peu tout ce qui marche pas droit, cet Omnibus demeure un pavé parsemé d'un humour des plus noirs et d'un ton des plus décalés. L'univers du Punisher est celui du crime et de la torture mais très loin de la série des Saw ! La plupart des scènes gores sont sous entendues, insinuées mais ô combien jouissives même si certaines sont affichées explicitement. Pas encore convaincus ? Vous êtes durs en affaire vous. Si je vous rajoute le one shot The Punisher kills the Marvel Universe (en tout point génial), Marvel Knights Double Shot 1 (qui se déroule exclusivement avec le point de vue des amygdales) et toutes les couvertures ça vous va ? Tant mieux parceque j'en ai pas plus.  

   Pour ma part j'attribue à ce mega-comics la note de 8/10 et je le conseille en priorité aux fans du genre, sinon à ceux du personnage lui-même. Moi qui l'ai reçu en cadeaux, je dois bien avouer que le prix frôle la limite de l'investissement et... bah vaut mieux manger pendant 2 semaines quand même (et hors de question de manger un Omnibus : The Punisher).


http://3.bp.blogspot.com/__64O4oQ51CA/TORCOgowB4I/AAAAAAAAAGg/xagEOFZo6d4/s400/PunisherowningWolverine.jpghttp://img.over-blog.com/320x500/3/97/11/27/Dossier-du-8-novembre-2010/Punisher-Planche-Dillon-2.jpghttp://4.bp.blogspot.com/__64O4oQ51CA/TORDebMNbCI/AAAAAAAAAGs/whii8ITs9kI/s1600/553322-punisher_kills_the_marvel_universe.cbr___page_8_super.jpg

Wolverine qui perd la face, Ma Gnucci en mauvais état et un Punisher qui en veut à Cyclope (beaucoup même !): Tout ça et bien plus dans l'Omnibus.

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 22:47

http://www.gamalive.com/images/screen/11954-crossed-tome-1.jpg

   Oui, disons le tout de suite, Crossed est un comics pour le moins atypique, dérangeant et, en un mot, glauque ! Garth Ennis joue dans la surenchère et on finit par se questionner sur le fond de cette histoire ! Si on ne peut qu'applaudir le talent des auteurs, l'oeuvre elle est pour le moins discutable. 

   Le pitch : Une mystérieuse infection touche les humains et libère toutes leurs inhibitions sociales et un esprit sadique qui dépasse celui des pire serial killer de l'histoire. Un groupe de survivant essaye de s'en tirer et sont confrontés à des scènes de violence inouïes. 


   Résultat : On connaissait Garth Ennis pour son esprit sadique qu'il prêtait aisément au célèbre Punisher mais là, c'est surement un peu trop. La première double page du tome 1 notamment est quasi- nsoutenable. Niveau gore, nous pouvons comparer cela à Cannibal Holocauste ou encore à certaines scènes des Saw. Mais les auteurs vont plus loin : le virus ne transforme pas seulement les humains en cannibales, ils deviennent des violeurs et pas seulement de parties du corps rattachées si vous voyez la nuance.


   Conclusion : Si le dosage est surement mauvais, l'oeuvre en elle même est plutôt "agréable". Notons que le deuxième tome est beaucoup moins gore que le premier mais qu'il s'insinue dans le thème de la guerre psychologique avec les Crossed. Dans Crossed, on dépasse le monde des zombies, déjà occupé par le très bon Walking Dead, pour celui du sadisme que nous possédons au plus profond des profondeurs de notre être. Les monstres sont vos amis, vos voisins, votre famille qui gardent leurs aptitudes et développe une pseudo intelligence au service de leur sadisme qui vous surprendra. A croire que Garth Ennis est carrément dérangé pour imaginer des choses comme ça mais, après tout, l'important c'est de découvrir une oeuvre différente, interessante et qui fait évoluer le genre. Pour cela, ce comics mériterai une note de 06/10 mais surement guère plus.


http://www.fant-asie.com/wp-content/uploads/2011/04/Crossed-tome-1.jpghttp://milady-le-blog.fantasyblog.fr/gallery/208/1109-crossed2.jpg

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Histoire De Parler

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  • : Salut à tous ! Moi c'est TheEnigmax ou TEX ! Fan absolu de comics quoique perpétuel néophyte je vous livre ici mes avis, mes actualités, mes choix d'achat, etc. mais bien sûr tout cela sur les comics ! N'hésitez pas à me laisser des commentaires qui me permettront de m'améliorer et de faire de ce blog un peu le votre (si vous voulez mon avis sur un comics, un film, une actu). Bonne lecture à tous et que Stan Lee et Malcolm Wheeler-Nicholson soient avec vous !
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